La décision du gouvernement mené par Élisabeth Borne concernant la réforme des retraites a fait couler beaucoup d’encre. Cette initiative a été vivement critiquée. Le leader de la CFDT dénonce l’intention de la Première ministre.
Réforme des retraites, Élisabeth Borne inquiète des millions de travailleurs
La réforme des retraites reste un sujet d’actualité sensible actuellement. Cette décision n’a pas conquis les travailleurs qui n’ont pas manqué de faire savoir leur mécontentement.
Dans ce sens, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger est revenu sur le sujet lors de son passage dans l’émission Questions politiques de France Inter, avec France info et Le Monde le 5 février dernier. Pour ce dernier, Élisabeth Borne n’a pas voulu répondre et atténuer la préoccupation de millions de travailleurs.
En effet, la Première ministre a annoncé au Journal du Dimanche que les personnes qui ont travaillé dès 20 et 21 ans peuvent prendre leur retraite à 63 ans et non à 64 ans comme annoncé initialement.
Une décision qui crée polémique
Selon Laurent Berger, l’avancée sur les carrières longues annoncée par la Première ministre Élisabeth Borne ne répond pas aux préoccupations des salariés. De surcroit, cela ne correspond pas avec la proposition des LR, annonce le député Pierre-Henri Dumont.
Dans ce cas, le leader de CFDT estime que le gouvernement fait la sourde oreille concernant la requête des travailleurs. Apparemment, l’annonce ne concerne que 30 000 personnes et non la totalité des travailleurs. Ainsi, ce dernier qualifie qu’il s’agit que d’une « rustine ».
Il a souligné que le souci de cette réforme des retraites reste le report de l’âge légal à 64 ans. En effet, « cela accentue les inégalités inhérentes au monde du travail », a-t-il réitéré. Pour lui, la logique l’emmène à conclure que personne ne travaille plus de 43 ans. Donc, il n’y aurait plus question d’âge.
Ensuite, il estime qu’avec autant de manifestations, il serait suffisant que l’exécutif revoit le texte. Ainsi, le fait de ne pas écouter les diverses mobilisations dans la rue contre cette réforme des retraites est une grave erreur et une faute démocratique. Pour mémoire, deux mobilisations pour contrer cette décision se tiendront le 7 et le 11 février prochain.