Selon l’annonce du gouvernement, la réforme du RSA sera en phase d’expérimentation sur le territoire français prochainement. De nouvelles conditions seront imposées aux bénéficiaires pour pouvoir continuer à recevoir cette aide de la CAF.
Réforme du RSA, les nouvelles conditions imposées
Les réformes font d’énormes bruits ces derniers temps. En effet, concernant les aides de la CAF, les conditions d’éligibilités ont également durci. C’est notamment le cas du RSA.
D’autres critères sont ajoutés pour continuer à percevoir cette aide de la CAF. Selon le ministre du Travail, Olivier Dussopt, il s’agit d’une solution pour pousser les bénéficiaires vers l’emploi. C’est à dire, les allocataires bénéficieront d’un accompagnement renforcé.
Ainsi, ils seront dans l’obligation de suivre 15 à 20 heures par semaines de formation, de suivi et de la recherche d’emploi.
À quoi consiste vraiment ces 15 à 20 heures de suivi ?
La réforme du RSA oblige les bénéficiaires à se faire suivre par Pôle Emploi. En effet, cet organisme sera à la charge d’établir un bilan de chaque allocataire. Les moyens pour y arriver sont des entretiens individuels. Ensuite, les données récoltées vont être utilisées pour étudier la situation et les besoins de chaque bénéficiaire afin d’établir leur parcours possible.
Cet accompagnement de Pôle Emploi se divise en trois étapes. Le premier suivi consiste à faire vivre aux bénéficiaires des situations concrètes sur le secteur de l’emploi. Ensuite, le deuxième qui vise à approfondir les obstacles éventuels. Enfin, le social. Cette fois, il s’agit de trouver des solutions en vue d’une intégration dans la vie professionnelle.
La réforme de retraite en expérimentation dans 18 départements
Selon les précisions du ministre, l’expérimentation de la réforme du RSA débutera en avril prochain. Apparemment, les nouveaux allocataires seront les premiers à suivre cette obligation et le reste suivra.
Dans ce sens, 18 départements vont tester ce nouveau critère d’éligibilité au Revenu de Solidarité Active. Dans la liste se trouve donc l’Aisne, l’Aveyron, Bouches-du-Rhône, la Côte-d’Or, la Creuse. Il y a également l’Eure, e l’Ille-et-Vilaine, la Loire-Atlantique, le Loiret, la Mayenne, du Nord, les Pyrénées-Atlantiques, l’Occitanie et La Réunion.
Les départements testeurs sont la Seine–Saint-Denis, la Somme, les Vosges, l’Yonne et les Yvelines et la Métropole de Lyon.
Ces départements ont été choisis en raison de leur implication. C’est-à-dire, ils sont des copilotes, des financeurs et des acteurs de l’insertion.