Le gouvernement passe actuellement à l’application de la réforme du RSA. Ce dispositif consiste à faciliter l’insertion professionnelle des allocataires et leur offrir un meilleur accompagnement. Les détails de ce changement dans cet article.

Le RSA ou Revenu de Solidarité Active


Comme tout monde le sait déjà, le RSA ou Revenu de Solidarité Active est une aide financière qui vient de la CAF (Caisse d’Allocation Familiale) ou la MSA (Mutualité Sociale Agricole). Il est octroyé aux personnes sans ressources pour leur offrir un niveau minimum de revenu.

Le RSA est accessible aux moins de 25 ans, mais sous certaines conditions. Les jeunes actifs de 18 à 24 ans peuvent également jouir de cette aide s’ils justifient d’une certaine durée d’activité professionnelle.

Le montant de cette aide est calculé en fonction de la composition du foyer. Pour une personne seule sans enfants, l’aide sociale est de 598,54 euros. En France, les bénéficiaires de RSA comptent dans les 3,9 millions.

Malheureusement, selon une étude, 42 % des allocataires restent sans emploi même après 7 ans de leur première allocation. Face à cette situation, le gouvernement a voulu apporter quelques changements.

Réforme du RSA, les changements en 2023


Le gouvernement a instauré d’autres conditions concernant le RSA. Donc, depuis janvier 2023, pour continuer à percevoir cette aide financière, les bénéficiaires doivent travailler 15 à 20 heures par semaine.

Cette initiative est prise afin de combler l’un des manques du RSA. En effet, il a pour principal objectif d’accompagner les bénéficiaires pour qu’il ait du travail. C’est-à-dire un moyen de faciliter l’insertion professionnelle des allocataires.

Ensuite, pour le gouvernement, cette réforme du RSA vise à établir un meilleur équilibre des droits et devoirs. Cette nouvelle condition va donc inciter à de nombreuses personnes de trouver un emploi durable pour sortir de leur situation de précarité.

Une décision en phase d’expérimentation


Sur les 101 départements en France, 43 d’entre eux étaient volontaires pour expérimenter cette réforme du RSA. Par ailleurs, seuls 19 départements avec 30 000 personnes vont pouvoir la mettre en place.

Il y a l’Aisne, l’Aveyron, les Bouches-du-Rhône, la Côte-d’Or, la Creuse, l’Eure, l’Ille-et-Vilaine, la Loire-Atlantique. Puis, le Loiret, la Mayenne, la Métropole de Lyon, le Nord, les Pyrénées-Atlantiques, la Réunion. Enfin la Seine-Saint-Denis, La Somme, les Vosges, l’Yonne, les Yvelines.