La diminution de la force musculaire est un problème courant chez les personnes âgées. Mais saviez-vous que cela pourrait également être un signe précurseur de démence ?
Vieillissement musculaire chez les femmes, un signe précurseur de démence
La diminution de ses facultés musculaires pourrait être un signe précurseur de démence chez les femmes en particulier. En effet, des scientifiques de l’University of Western Australia ont fait une étude. Ils se sont penchés sur la relation entre le fonctionnement de nos muscles et la démence. Leur étude s’est portée sur 1 225 femmes âgées en moyenne de 75 ans. Pour cela, ils ont d’abord évalué la force des muscles des sujets.
Puis, ils ont analysé leur capacité à effectuer des tâches simples. Par exemple, on leur demandait de se lever d’une chaise, marcher sur trois mètres, faire demi-tour et se rasseoir. Ces tests ont été répétés durant cinq ans pour détecter toute diminution des performances. Les résultats ont révélé que les femmes présentant une diminution des performances au niveau des muscles avaient un risque accru de démence.
Diminution musculaire : 2,5 pourcent de risque de démence pour les femmes
La diminution des muscles est un signe précurseur de démence. Cependant, selon les scientifiques, les femmes ont 2,5 fois plus de risques de souffrir de démence ou de décéder à la suite d’un épisode de démence. Ils suggèrent d’intégrer des tests de fonction musculaire dans le dépistage de la démence.
Dr Sim, un des auteurs de l’étude, a expliqué certains avantages. Entre autres, cela permettrait de bénéficier de programmes de prévention primaire, tels qu’un régime alimentaire sain et un mode de vie physiquement actif. Des mesures nécessaires pour empêcher l’apparition de la maladie.
Prévention chez les femmes : l’importance de la santé musculaire et des programmes de prévention primaire
Il a été prouvé que la diminution musculaire est un signe précurseur de démence. Heureusement, des initiatives sont en cours pour sensibiliser à l’importance de maintenir une bonne condition physique. Des programmes de prévention primaire sont mis en place. Ils encouragent les femmes à adopter un régime alimentaire équilibré et à rester physiquement actives.
Parallèlement, des efforts sont déployés pour intégrer des tests de fonction musculaire dans les protocoles de dépistage de la démence. Ces mesures visent à prévenir et à ralentir l’apparition de la démence, améliorant ainsi la qualité de vie des femmes concernées.