Cette croissance économique très déséquilibrée du secteur privé représente tout de même une bonne nouvelle dans la zone euro. Dans ce sens, cette croissante atteint un pic depuis dix mois, grâce au dynamisme du secteur des services en mars. L’indice PMI Flash publié vendredi par S & P Global rapporte cet exploit du secteur privé qui atteint son plus haut niveau de croissance.

Bonne nouvelle dans la zone euro


En effet, cette croissance économique très déséquilibrée du secteur privé reste une bonne nouvelle pour l’économie européenne. Cette croissance s’est accélérée en mars dans la zone euro, selon l’indice PMI Flash. Le dynamisme du secteur des services aboutit à l’indice PMI Flash qui atteint 54,1, après 52 en février.

L’indice PMI ne cesse de progresser depuis cinq mois consécutifs. Un chiffre supérieur à 50 indique une croissance de l’activité, tandis qu’un chiffre inférieur signifie un recul.

Dans ce sens, Chris Williamson, économiste pour S & P Global affirme un niveau conforme à une hausse du PIB de 0,3 % sur l’ensemble du premier trimestre. L’expert indique que « La croissance a rebondi par rapport aux creux de la fin de l’année 2022 ».

Il mentionne également que les inquiétudes liées à la situation sur les marchés énergétiques et au risque de récession se dissipent progressivement. L’économiste souligne également l’atténuation des tensions inflationnistes et l’amélioration des chaînes d’approvisionnement.

Une croissance économique très déséquilibrée


Par ailleurs, cette croissance économique très déséquilibrée du secteur privé s’appuie « presque exclusivement sur les performances du secteur des services ». Et pourtant, le secteur manufacturier est presque à l’arrêt, peinant à maintenir ses niveaux de production face au recul actuel de la demande. Chris Williamson ne manque pas d’évoquer ses inquiétudes par rapport à cette situation dans le cadre de son communiqué.

Apparemment, le volume des nouvelles commandes reçues par les fabricants de la zone euro ayant de nouveau reculé. Par conséquent, l’activité industrielle subit une dégradation grâce au recul du volume des nouvelles commandes reçues. S & P Global affirme que les niveaux de production n’ont été soutenus que par « le traitement des commandes en attente.

En effet, l’activité globale a augmenté pour le deuxième mois consécutif en France et en Allemagne. Nous constatons également une hausse moins soutenue outre-Rhin. Notamment, avec une indice PMI qui atteint 54 en France, contre 52,6 en Allemagne, au mois de mars.

Notamment, la croissance de l’emploi s’est accélérée en mars dans l’ensemble de la zone euro. Les perspectives d’activité à douze mois sont restées favorables, malgré l’inquiétude des entreprises face aux difficultés du secteur bancaire. La hausse des coûts d’emprunt représente également une source d’inquiétude, selon les propos de S & P Global.