Aujourd’hui, nous allons vous rapporter les résultats d’une enquête sur les professions concernant les métiers les plus prisés par les employeurs. L’enquête annuelle de Pôle emploi sur les besoins en main-d’œuvre souligne la pénurie de main-d’œuvre qui continue de poser problème. L’organisme affirme que plus de trois millions de salariés devraient se faire recruter cette année.
Une enquête sur les professions
En effet, cette enquête sur les professions dévoile les secteurs touchés par les difficultés de recrutement. Les employeurs dans le domaine de la construction, l’industrie, la réparation automobile et la santé subissent un problème assez particulier.
Dans ce sens, les salaires attractifs ne parviennent même plus à attirer les jeunes dans ces métiers. Ce taux de difficultés anticipées atteint des niveaux qu’il n’avait jamais atteints auparavant, selon les confidences de Stéphane Ducatez. Le directeur général adjoint de Pôle emploi en charge du réseau affirme que 61% des projets subissent cette difficulté.
Les métiers les plus prisés par les employeurs en 2023
En effet, ces difficultés de recrutement représentent une situation problématique pour les entreprises françaises. Ils proviennent de leurs intentions d’embaucher à un niveau élevé. Stéphane Ducatez rapporte tout de même une légère baisse par rapport à l’année dernière.
Dans ce sens, cette enquête sur les professions dévoile les métiers les plus demandés pour 2023. Les employeurs éprouvent des difficultés à embaucher des agents d’entretien, conducteurs routiers, personnel de santé et d’accompagnement et saisonniers de l’agriculture.
Apparemment, plus de 30 % des établissements prévoient d’embaucher avec 72 % des projets de recrutement en contrat durable. Dont 54,3 % en CDI et 17,9 % en CDD de plus de six mois. L’hôtellerie et la restauration restent les secteurs les plus attractifs pour les recrutements avec 30 000 projets d’embauche supplémentaires sur une année.
Les entreprises ont recours à Pôle emploi
En effet, Florent Falguière évoque l’impact de ce manque de main-d’œuvre sur la production de l’entreprise. Les chantiers prennent plus de temps ce qui agace les clients se retrouvant contraint d’attendre. Les jeunes ressentent certainement de l’appréhension pour ce métier à risque malgré les dispositifs de sécurité.
Néanmoins, les employeurs pourraient envisager un élargissement des profils recherchés pour trouver des candidats à embaucher. Il leur reste par la suite de former leurs recrues et améliorer les conditions de travail et les salaires pour motiver les employés.
Dans ce sens, de nombreux recruteurs se tournent vers Pôle emploi face à cette pénurie de main-d’œuvre. Et pourtant, environ 6 % des offres déposées en 2022 ont été abandonnées faute de candidats. Soit entre 222 000 et 339 000 de postes non pourvus.
