La maladie d’Alzheimer touche près de 1,2 million de personnes en France en 2016, une pathologie par rapport au cerveau. Dans cet article, nous allons dévoiler ce facteur qui augmenterait les risques chez les femmes, selon une étude. Notamment, en plus des autres facteurs favorisant son développement comme l’âge, la génétique et le mode de vie.
Une étude sur la maladie d’Alzheimer
La maladie d’Alzheimer se caractérise par une atteinte progressive et irréversible du cerveau. Dans ce sens, elle entraîne des troubles de la mémoire, de l’orientation dans le temps et l’espace. Les personnes qui souffrent de cette pathologie se retrouvent également face à des troubles des fonctions cognitives.
En effet, Brain, des chercheurs de la faculté de médecine de Washington (États-Unis) s’intéressent à ce sujet. Ils décident de se lancer dans une étude par rapport à l’origine de cette pathologie. Les résultats de l’étude publiés le 2 mai 2023 dans la revue Brain nous dévoilent ce facteur qui augmenterait les risques. Il s’agit du stress qui affecte particulièrement les femmes.
Ce facteur qui augmenterait les risques chez les femmes
Les chercheurs procèdent à l’évaluation des niveaux de bêta-amyloïde dans le cerveau des souris toutes les heures pendant 22 heures. Il s’agit d’une protéine clé de la maladie d’Alzheimer. Dans ce sens, les scientifiques américains remarquent que les niveaux de bêta-amyloïde augmentent en situation de stress.
Apparemment, cette situation se produit particulièrement dans le cerveau des femelles. Celui des mâles ne montrent pas de changement significatif. Les chercheurs retrouvent une voie moléculaire active dans les cellules cérébrales des souris femelles. La raison de ces réponses divergentes au stress chez les souris femelles et mâles.
Une différence biologique entre les mâles et les femelles
En effet, les chercheurs reconnaissent qu’il existe une différence biologique fondamentale chez les souris et chez les humains. Notamment, par rapport à la manière dont ils répondent au stress. Il faut également prendre en compte d’autres facteurs pour le rapprochement.
Dans ce sens, il existe de nombreuses autres différences entre les hommes et les femmes. Par rapport aux hormones, au mode de vie et aux autres maladies dont ils souffrent. Néanmoins, John Cirrito affirme que le stress se retrouve à l’origine d’un aspect de cette différence entre les sexes. Le professeur agrégé de neurologie et co-auteur de l’étude apporte quelques explications à ce propos dans un communiqué.