Le vote de la motion de censure transpartisane a eu lieu lundi dernier. Cette proposition du centriste Charles de Courson n’a recueilli que 278 voix.
Réforme des retraites : les parlementaires ont réagi
Depuis plusieurs mois maintenant, la réforme des retraites est au cœur de l’information. Cette initiative de l’exécutif, visant à repousser l’âge légal de départ à la retraite est fortement contestée par les citoyens. Et une chose est sûre, ces derniers n’hésitent pas à manifester leur mécontentement. En effet, il y a de nombreuses manifestations en France depuis quelques semaines.
Mais la situation a considérablement empiré depuis que le gouvernement a décidé de faire appel à l’article 49 alinéa 3 pour faire passer cette réforme sans vote du Parlement. Face à cette situation, le centriste Charles de Courson a décidé de déposer une motion de censure contre le gouvernement. Ainsi, le vote de la motion de censure transpartisane en question était prévue lundi dernier.
Vote de la motion de censure : le monde entier regarde la France
Cette affaire interne de la France attire les yeux du monde entier. En effet, dans la journée du 20 mars, de nombreux journalistes s’étaient rassemblés salle des Quatre Colonnes. Cela inclut des médias venant d’Italie, d’Espagne ou même des États-Unis. Ainsi, de nombreuses questions ont été posées.
Ils demandaient aux parlementaires si le gouvernement français allait réellement tomber ou encore si à l’issue du vote de la motion de censure, la première ministre allait s’en sortir. En tout cas, tout au cours de la journée, la pression a commencé à monter dans les rangs d’Emmanuel Macron.
Vote de la motion de censure : un résultat discutable
Les Français avaient tous le souffle coupé pendant le vote. Finalement, après de longues prises de paroles et des débats acharnés, le texte porté par le centriste Charles de Courson a recueilli 278 voix. Malgré ce chiffre élevé, il n’a pas réussi à atteindre la majorité absolue fixée à 287 voix.
Si le vote de la motion de censure avait pris une autre tournure, le gouvernement serait tombé et selon l’article 49 alinéa 3 de la constitution, la réforme des retraites aurait été rejetée. Malheureusement, la réforme est donc adoptée. À la sortie de l’Assemblée, un parlementaire a confié que ce résultat entérine presque définitivement l’illégitimité du gouvernement.